Une équipe d'archéologues et d'étudiants a procédé à une séance d'archéologie expérimentale les 16 et 17 février au Laboratoire d'archéologie préhistorique de l'Université de
Montréal, sous la direction du professeur Christian Gates St-Pierre. Il s'agissait d'utiliser des répliques d'aiguilles en os
iroquoiennes pour tatouer des peaux, afin de vérifier les microtraces
d'usure ainsi produites (tracéologie). Les microtraces se sont avérées
diagnostiques et serviront à vérifier la présence d'aiguilles à tatouer
parmi les collections d'outils en os iroquoiens des sites de la région
de Saint-Anicet. Pour
des raisons éthiques, ce sont des peaux («couennes») de porc qui ont été
utilisées, ce qui se rapproche le plus de la peau humaine. Les
résultats seront présentés lors de congrès scientifiques ce printemps et feront
l'objet de publications et d'un reportage sur la Première chaîne de Radio-Canada.
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